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DES HORLOGES ET DES HOMMES - un historique par Christian BERNARDET

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  2.2.2. Les cabinets d'horloge du 18ème siècle.

Les mécanismes franc-comtois du 18ème siècle, furent soit posés sur une console fixée au mur, soit installés dans une longue caisse en bois du pays (sapin ou frêne en montagne, chêne, merisier ou noyer dans les plaines), appelée cabinet ou simplement " caisse d'horloge ". Le pendule (simple chaîne d'arpenteur en fil de fer et toupie de plomb réglable en hauteur) étant un simple appareil réglant, oscillant au fond de la caisse, derrière les poids, ne présentait pas d'intérêt décoratif et était caché par la porte pleine. Ce cabinet d'horloge était fabriqué par un ébéniste, à l'unité, à la demande d'un particulier propriétaire d'un mécanisme, d'une façon traditionnelle, avec assemblage des pièces de bois par tenons, mortaises et chevilles, comme tous les autres meubles. Les ébénistes des différentes provinces françaises créèrent des gaines d'horloge de formes très variées, influencées par le style local et le style national.

On peut distinguer les styles Louis 13, Louis 14, Régence, Louis 15, Louis 16, Louis Philippe, etc… Mais un meuble Louis 15, par exemple (style le plus courant), n'a pas le même aspect selon qu'il est provençal, lorrain, normand, alsacien, etc.. Il n'était pas question de série dans ces fabrications du 18ème siècle, tant dans les mécanismes que dans les cabinets d'horloge.

 

 

Cette description des comtoises du 18es permet de bien mettre en évidence le changement radical intervenu dans l'aspect et les méthodes de fabrication des horloges du 19ème, présentées au chapitre suivant.

 
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